Bugey sans Frontières

L’association Bugey Sans Frontières (BSF) est née dans un but d’ouverture sur le monde et afin de poursuivre hors du cadre purement scolaire les échanges commencés entre des  collégiens du Valromey et ceux de Sinsk en Sibérie Sakha (Yakoutie). A trois reprises BSF a pris en charge les groupes venant de Yakoutie dès leur arrivée en France ; deux équipes de jeunes Bugistes ont pu visiter leurs amis à Sinsk .Les relations permanentes s’entretiennent, qu’elles soient épistolaires, téléphoniques ou parfois électroniques .Ces échanges se sont révélés très riches étant donné les différences entre nos régions, climats, modes de vie ...
L’association a depuis deux ans orienté ses efforts vers un soutien à Grisha  gravement brûlé. Aide lors de son séjour en France pour rencontrer des chirurgiens mais aussi dans la recherche de financements pour les opérations qui seront nécessaires afin de lui rendre un visage et des mains.
Il vous est possible, à vous aussi, de nous rejoindre en apportant votre aide à Grisha par le canal du site : www.bugey-sans-frontieres.fr



Historique de l'association Bugey Sans Frontières

La naissance de Bugey sans Frontières :


En Mars 1995 André Bailly et Raymond Zuccali au cours d’un raid en République SAKHA (Yakoutie), arrivent entre taïga et Léna, dans un village où …oh surprise ! On étudie le français à l’école. Les jeunes élèves rêvent de découvrir un jour le pays dont ils connaissent la langue, l’histoire, les principaux auteurs….

« VENEZ NOUS VOIR ! ». La première invitation est lancée.

Ils ne se doutaient pas qu’ils venaient d’établir un grand pont entre la France et la Sibérie. Le désir est si fort que dès l’automne, 7 écoliers de Sinsk et 4 professeurs trouvent les financements pour arriver en France. Aides, solidarité, bénévolat permettent à leurs amis Bugistes de les accueillir.
Dès le Printemps 1996, l’idée fait son chemin chez les collégiens français: Pourquoi ne pas aller les rencontrer chez eux ? Au collège du Valromey est né un club Yakout où un groupe de jeunes se désespère de ces courriers incertains mais entreprend une connaissance plus approfondie de la Sibérie, le professeur d’allemand va jusqu’à se transformer en prof de russe.
Grâce aux diaporamas d’André, aux aides multiples et efficaces comme une soirée volcans par «Yéti», après des inquiétudes financières de dernière minute, un groupe va enfin réaliser le voyage vers l’inconnu amical fin mars début avril 97. C’est 8 filles et 2 garçons encadrés par 4 adultes qui franchiront pour 2 semaines les frontières de notre civilisation pour le pays du froid. Ils rencontreront les enfants de plusieurs écoles.
Au retour diaporama et film leur permettent de faire connaître leur aventure aux Bugistes.

accueil Yakoutsk Jeux dans les Ecoles

Accueil à Yakoutsk

Jeux dans les écoles

Quand on veut partir, on fait parfois des promesses qui au retour se révèlent difficiles à tenir !
«Nous raconterons notre expérience dans une plaquette»- Ecrire oui, mais publier…. Il faudrait encore de l’argent alors André recommence à chercher comment réaliser le travail à moindre coût.
Pour nous aider Nicolas Vanier nous offre une superbe soirée en Juin 98 à Champagne aux accents de «L’enfant des neiges»Enfin, le 5 juin 1999 la presse peut se faire l’écho de la sortie de l’ouvrage «On a marché sur la Léna». Merci à tous ceux qui nous ont permis de tenir notre promesse !


Les difficultés de 1999 :


Les Yakouts ne peuvent venir en 99, la débâcle de 98 a été particulièrement désastreuse et meurtrière, le rouble est en difficulté, l’argent sert à la reconstruction plutôt qu’aux voyages ; eh bien ! Allons les voir pour montrer que nous sommes toujours leurs amis.
Au printemps 2000, face aux barrières de sécurité de l’éducation nationale, le groupe actif décide de ne pas rester dans le cadre du collège et crée l’association loi 1901 «Bugey sans frontières».
Les buts sont de favoriser échanges et découvertes à travers le monde. Le premier voyage s’est révélé très riche des différences… pourquoi ne pas penser à d’autres ouvertures. ?

lena accueil

Accueil

2000


Le voyage ne peut avoir lieu que durant les vacances d’été : « on doit bien trouver une citronnelle efficace contre les moustiques !»
La vente de la plaquette «On a marché sur la Léna»,les diaporamas d’André Bailly sur son voyage «A la rencontre des nomades du renne» de mars 2000 à «Miavandia», des recherches de sponsoring et de subventions, des ventes de galettes…permettent à un groupe de 13 jeunes encadrés de 5 adultes (payant leur voyage) de se rendre en Yakoutie en août 2000 afin de poursuivre les échanges avec l’école de Sinsk. Le séjour des français ne doit rien coûter à leurs amis afin de ne pas entamer leur pécule pour la France.
La date du voyage est choisie de manière à favoriser une rencontre avec d’autres peuples à l’occasion de l’ouverture des Olympiades des enfants d’Asie à Yakoutsk.
Dans la préparation, l’aspect humanitaire n’est pas oublié puisqu’il faut collecter des médicaments pour les «hôpitaux» ainsi que des cahiers, des livres et des crayons pour les écoles. Les parents se désolent «Où va-t-on mettre les vêtements, l’aide tient toute la place» !!
Ce voyage très enrichissant pour les jeunes Français les entraîne à découvrir des paysages et un climat différents de ceux de la France mais surtout une civilisation où les familles qui les hébergent sont confrontées aux contraintes climatiques…..
En retour malgré une débâcle encore une fois meurtrière et dévastatrice les enfants de Yakoutie pensent réunir les fonds nécessaires pour venir jusqu’à Genève en septembre 2001. L’association, consciente des énormes difficultés financières des enfants de Sibérie, continue ses efforts pour trouver les financements afin d’accueillir les correspondants.


Octobre 2001 :

BSF accueille un groupe de 17 Yakouts pour 2 semaines. Quinze jours très remplis de découvertes et d’échanges….


2002


Les moyens de communications ont évolués ; les échanges sont plus fréquents grâce au téléphone et à internet.
Des envois de médicaments collectés en Bugey,à Lyon,Grenoble… sont possibles grâce au camion diplomatique de l’ambassade de France à Moscou,avec l’aide de CIAT…Les colis sont cependant à suivre jusqu'à leur destination et malgré des interventions, certains mettront 6 mois à atteindre leur but !! Le rêve continue…..


A Partir de 2004 :


C’est André qui va maintenir le contact. En Janvier il effectue un voyage pour aller à la rencontre des Evènes éleveurs de rennes à Nijni-Cax (entre -55° C et -60°C). Il emporte encore des kilos de médicaments mais aussi grâce à deux généreux donateurs un téléphone satellitaire et un ordinateur portable qui vont permettre à l’hôpital de Topolinoïé de communiquer avec les autres hôpitaux.


2005

:

En Janvier un «vidéo-pont»,(grâce au matériel du petit village de Motz (73)), est établi entre les étudiants, le gouvernement Yakout, le lycée de Nantua et l’école de Serrières!


2006-2007 « Loup » :


Nicolas Vanier lance le projet du film «loup» et sollicite André pour établir des contacts, présélectionner les figurants, les troupeaux, préparer le matériel et proposer des lieux de tournage. Cette contribution se manifeste lors de 4 voyages entre septembre 2006 et novembre 2007. Durant l’un de ces voyages André ira inaugurer la nouvelle école de Sinsk à qui il offrira de la part de Bugey sans Frontières un équipement de photocopie et imprimante. L’un de ces voyages sera l’occasion d’une fabuleuse traversée des montagnes de Verkhoïansk pour relier Topolinoïé à Sébian Kuel, en guidant un petit troupeau de 140 rennes. Voyage de 600km en 21 jours dans l’isolement et le froid. C’est là qu’il rencontre GRISHA (brûlé à l’âge de12ans). Le rêve d’André de : «vivre un peu la vie des Evène» se concrétise alors. Ces voyages sont chaque fois l’occasion de faire avancer d’autres projets :


2008-2009


Si les français ne peuvent repartir, les échanges sont toujours très riches. Le projet d’accueillir à L’INP de Grenoble un groupe d’étudiants et de professeurs de Yakoutsk se concrétise. Mme Bourianina (doyen de la faculté d’électrotechnique de Yakoutsk), accompagnés de Marianna Samsonova Directrice de la chaire de français à la faculté de Yakoutsk rencontrent les ingénieurs français.Des projets naissent. Grisha et sa maman Ayta les accompagnent pour rencontrer des chirurgiens français spécialistes de la reconstruction (Visage et mains)à Grenoble, Amiens et Lyon.. Puis en septembre une trop petite délégation du collège de Sinsk, réussit à passer une semaine en Bugey-Valromey. Vladick Semenov peintre originaire de Sinsk est régulièrement accueilli dans une famille pour peindre les paysages bugistes. De nouveaux projets s’esquissent on parle régulièrement d’aller en Yakoutie mais notre priorité est maintenant d’aider GRISHA à retrouver un visage et des mains …(Voir à la page Grisha).

ecole sinsk cadeau bugey sans frontières

Nouvelle école de Sinsk

Le cadeau de Bugey sans Frontières



sauver-Grisha

BSF : La belle histoire de Grisha

Ouvrir en grand
Réalisé en avril 2014
Reportage France 3 sur Grisha

Ouvrir en grand
Diffusion du 11/10/2011 – France 3

Interview d'André Bailly par Nadejda Vassilieva

Interviews en cinq parties du 02/11/2011 au 09/11/2011
Radio Voix de la Russie

Interview d'André Bailly par Philippe Bertrand

Carnets de campagne du 24/02/2011
France Inter